IInscrite en droite ligne du parachèvement des institutions, la création de la Cour constitutionnelle décidée il y a une année par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vertu de la révision constitutionnelle à laquelle il s'était engagé et qui a été validée par le peuple algérien le 1er novembre 2020, est un édifice dont l'Algérie peut se vanter devant les nations et ouvrant une nouvelle ère constitutionnelle au pays axée sur les contemporains démocratiques les plus célèbres dans le monde. C'est dire que la révision constitutionnelle de décembre 2020 par laquelle la Cour constitutionnelle a vu le jour est intervenue pour récupérer les valeurs démocratiques et sauver moralement et politiquement la République.
La crise morale et politique traversée par le pays pendant plus de deux décennies de suite a été terrible. La crise a atteint des niveaux de complexité tels qu'ils ont eu des répercussions dans tous les domaines, tous les secteurs de la vie national, y compris de porter atteinte à l'image du pays sur le plan international. En somme, la révision de la Loi fondamentale du pays fait suite aux blocages institutionnels qui ont marqué le pays.
D'où la détermination du président Abdelmadjid Tebboune à semer la démocratie, un processus ouvert et inclusif d'accord national et populaire favorisant le fluctuation de l'Etat de droit et de la justice sociale. En d'autres termes, le chef de l'Etat dans sa gouvernance du pays et sa volonté de redressement de la situation s'est donné les instruments légitimes, législatifs et politiques pour permettre les changements exprimés par le peuple algérien.
C'est là une conscience motivante de la responsabilité d'un chef d'Etat qui s'est consacré depuis son élection au mois de décembre 2019, mû par un dévouement et un reniement total de soi, n'écoutant que la voix du peuple et n'obéissant qu'à ses aspirations. Le président Tebboune s'est engagé à placer l'intérêt de la patrie au-dessus de toute considération car sa responsabilité est grande, légitime pour assurer le destin de la nation et le devenir du pays plus que jamais engagé à l'aboutissement de la démarche escomptée dans l'édification de l'Etat de droit et des libertés, une justice indépendante, compétente, impartiale et aux méthodes flexibles. Et aussi une démocratie souple qui se hisse au niveau des aspirations et exprime les ambitions de la société algérienne. C'est sur cet espoir qui anime les Algériens et les Algériennes que le président Abdelmadjid Tebboune s'évertue à réaliser sa noble mission au service de la Patrie. A l'occasion de ce premier anniversaire de la création de la Cour constitutionnelle, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le message adressé aux participants du 1er séminaire international organisé au Club des Nations, à cette occasion et lu en son nom par son conseiller des affaires judiciaires et juridiques, M. Boualem Boualem, a rappelé qu'il y a trois ans " le 19 décembre 2019, j'ai été décoré au sein de cet édifice (Palais des Nations), de la plus haute distinction, lors de mon investiture officielle en tant que président élu de la République algérienne démocratique et populaire.
Une responsabilité que j'assume en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple ", assure-t-il. Le chef de l'Etat a affirmé " être pleinement conscient des aspirations du peuple à une véritable justice, à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle qui occupe la place qu'elle mérite sur les plans régional et international, conformément à ses capacités humaines et matérielles, qui cadrent aussi avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse guerre de libération à travers les différentes étapes de son histoire". Evoquant la révision de la Constitution en décembre 2020, le Président déclare : " Nous avons veillé à la révision de la Constitution pour la consécration de l'Etat de droit et la promotion des droits, comme nous avons accordé un intérêt à l'immunisation du système judiciaire pour le renforcement de la justice, la paix et la mise en place d'institutions qui protègent les droits de toute dérive ou violation ".
Nul ne pourra nier que le succès populaire de la révision de la Loi fondamentale a été tributaire de la reconnaissance tant de la diversité des intérêts de la société algérienne que du pluralisme dans l'activité politique et intellectuelle. La Constitution du 1er novembre 2020 porte ses fruits aujourd'hui. Elle garantit l'équilibre du processus de l'action politique, définissant les limites entre ce qui est légal et ce qui est illégal, pour éviter que les amalgames et la confusion dans les positions ne mettent en péril les intérêts du pays et du citoyen et que la démocratie ne se transforme en anarchie susceptible de paralyser la société et de porter atteinte à sa capacité à faire face aux défis de l'heure.
Le président Abdelmadjid Tebboune mettant en exergue la démocratie et la stabilité du régime républicain, rappelle que la Cour constitutionnelle a été créée dans le cadre de cette Constitution. " Elle constitue le rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d'une Algérie attachée à la protection de la dignité humaine et la consécration du respect des droits ".
B. C.
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